Présentation de la ferme
Méthodes de fertilisation et travail du sol
Les couverts végétaux sont généralement pâturés puis détruits par herbicide non sélectif avant la mise en culture. Les semis sont donc effectués sous le mulch par l'intermédiaire d'un semoir direct. Les couverts se retrouvent durant la période estivale entre 2 céréales à paille. Le mélange principal pour les couverts est constitué de radis fourrager et chinois, phacélie, niger, caméline, fenugrec, vesce pourpre, moutardes et sarrasin. Le 2ème mélange utilisé est constitué de sorgho fourrager, moha, trèfle Alexandrie, vesce pourpre et radis fourrager. Pour un semis effectué généralement à 15 kg/ha. Certaines parcelles peuvent également être semées de colza fourrager en pur ou en association avec des trèfles. Le semis de la culture suivante est fait dans le couvert vivant après pacage. Le couvert est ensuite désherbé chimiquement et roulé au besoin. Michel a suivi une formation afin d'améliorer l'efficacité des traitements et la réduction des doses. L'introduction des légumineuses et protéagineux (pois et féveroles) lui a permis de réduire la chimie, principalement via la fixation symbiotique d'azote des légumineuses
Parc matériel
2 Tracteurs Fendt 514, Fendt 312 avec chargeur, Quad avec Spider Pack motorisé pour pâturage tournant, Semeato 3m et 3,4m en copropriété avec 5 agriculteurs, Faucheuse de 6 m en copropriété + Adhésion à la CUMA : Faneur 11,5 , Andaineur 7,5m, Presse a bottes carrées, tonne à lisier 10m3, 2 épandeur à fumier 6 et 8 tonne, 4 plateaux à foin, pulvérisateur 15 m GPS avec coupure de tronçon, ensileuse et benne.
Alimentation des animaux
640 brebis
Le système de pâturage tournant qu'il a adopté est une technique qui vient de Nouvelle Zélande, qui a pour principe d'avoir les animaux à l'herbe le plus longtemps possible, avec des paddocks que les animaux pâturent au fur et à mesure de la pousse de l'herbe. Cela se traduit par une meilleure gestion de l'herbe, une meilleure répartition des déjections à la parcelle, une diminution des achats d'aliments, une réduction importante des charges de mécanisation et du temps de travail. L'objectif initial est une réduction des coûts de production avec une amélioration de la performance économique. Une réduction autant que faire se peut de la chimie afin d'améliorer le fonctionnement et la fertilité des sols.
Haies et arbres présents
Michel est convaincu de l'intérêt de l'agroforesterie que ce soit d'un point de vue purement agronomique ou même environnemental, cependant il souligne que la problématique sur ce territoire de causse n'est pas la même que dans les plaines céréalières. En effet il y a énormément d'arbres, de haies, de bosquets sur les fermes lotoises, avec des petites parcelles. La taille moyenne de ses parcelles est de 1,7 ha. Dans les années à venir des arbres seront plantés afin d'apporter de l'ombre aux brebis qui sont 10 mois sur 12 en plein air. L'objectif visé hormis le bien-être animal est également d'améliorer la structure et le fonctionnement biologique du sol et de tendre vers une augmentation du taux de matière organique. Mais l'implantation d'arbres ne fait actuellement pas partie des priorités.