Présentation de la ferme
Méthodes de fertilisation et travail du sol
En 2013, il prend 6 mois de réflexion et finalement revend tout son matériel de travail conventionnel du sol. Après quelques années à ne travailler le sol que superficiellement, il achète son semoir et commence le SD. Il s’est lancé par soucis agronomique, économique, de gain de temps et de pénibilité. Son idée est le retour à la simplicité. Aujourd'hui toutes les cultures et les couverts sont implantés en direct. Depuis, que ce soit en semis direct ou en strip till, il fait des essais et échange avec d’autres membres de BASE qui tous adoptent des pratiques d’agriculture de conservation. Les premiers résultats se font déjà ressentir et il a ainsi pu observer un retour rapide des vers de terre dans ses parcelles. Le passage des TCS au SD ne sont néanmoins pas de tout repos, les ravageurs et le salissement sont des problématique auxquelles il doit faire face pour l’instant. Le scepticisme du voisinage peut être également pesant mais il s’est fixé une ligne de conduite, il a acheté du matériel coûteux et ne compte pas faire marche arrière. Jean Philippe ne peut concevoir du semis direct sans couverts végétaux qui sont pour lui essentiels (Semis sous couvert vivant sur 100% des parcelles). Il implante ainsi un mélange de 6-7 espèces mi-août avec une base de graminées qui permettent de maintenir une bonne couverture grâce aux pailles si le couvert vient à geler. Les rotations ne sont pas figées sur l’exploitation.
Parc matériel
En propriété : Tracteurs (x3), Semoir SD Sky, Pulvérisateur, Distributeur d'engrais, Matériel de fenaison En CUMA : Rouleau En prestation de service : Moissonneuse Épareuse
Alimentation des animaux
Alors qu’il a arrêté les moutons il y a 3 ans, Jean Philippe envisage de reprendre l’élevage mais dans une optique tout à fait différente qu’à l’époque. Le cheptel serait composé d’une race bien spécifique et conduit exclusivement à l’herbe grâce aux 35 ha de prairies qu’il possède et sur lesquelles pâtureraient les brebis 11 mois par an. Encore à l’état de projet, ce fonctionnement serait rendu possible grâce à l’enrichissement en légumineuses de ses prairies en sursemis désormais envisageable avec son semoir Sky.