Ferme Nicolas et Alain Egron

Le semis direct : une conviction profonde

Personnes

1 UTH
(personnes)

surface

110 ha
(surface exploitable)

FILIÈRE

Grandes cultures

Grandes cultures

i

Ferme Nicolas et Alain Egron

24320 Verteillac FRANCE

Présentation de la ferme

Méthodes de fertilisation et travail du sol

Les couverts végétaux sont introduits entre chaque culture sauf entre le colza et le blé. Ils sont composés de plusieurs espèces : Tournesol, méteil avoine/vesce/féverole, vesce, trèfle, radis, niger. Les couverts sont implantés en semis direct après la récolte, avec une fertilisation. Ils sont détruits chimiquement, avant ou après la récolte selon les saisons et les conditions climatiques.

Parc matériel

2 tracteurs (Case et John Deer), Semoir Aurensan, Rouleau Cambridge, Pulvérisateur, Epandeur d’engrais

Icône ressource eau

Ressource en eau

Zone vulnérable et sécheresse estivale : 30-150 jours

Icône ressource eau

Sol

Argilo-calcaire caillouteux

Pluviométrie

750-1100 mm

Climat

Océanique

Quote

Témoignage

Motivation,objectif et pratiques innovantes

Evolution des pratiques : 'Il ya quelques années chaque analyse démontrait des pertes de fertilité de leurs sols, l’érosion du stock de matière plus particulièrement. De cette situation qui semblait amener inexorablement à une impasse, l’agriculture de conservation a apporté une voie différente, une perspective nouvelle, avec pour fil directeur le bon fonctionnement du sol. Des vidéos en premier lieu puis des échanges multiples et diverses au cours de formations ou de journées BASE ont accompagnées Alain et Nicolas dans leur transition vers le semis direct et les couverts végétaux.' La démrache : C'est à partir du constat que les parcelles non labourées se comportaient aussi bien voire mieux que les autres, qu'Alain Egron a commencé à réduire le travail du sol. Les couverts végétaux sont arrivés sur la ferme dans le même temps ainsi que l'allongement de la rotation. Ces trois piliers du semis direct constituent la ligne conductrice des pratiques culturales sur la ferme. Une attention particulière est portée au sol et à la faune qu'il héberge. Pour ce, les intrants ont été limités autant que possible et, de manière générale, il cherche à avoir le minimum d'impact sur le milieu. Témoignage : « La transition vers l’agriculture de conservation n’est pas facile, j’ai des doutes parfois mais je suis bien convaincu d’une chose, on prend la bonne direction. Il ne faut pas rester replier sur soi mais au contraire s’ouvrir et aller voir d’autres agriculteurs pour échanger, partager. C’est une démarche de rechercher permanente et il y a toujours des choses à apprendre » Alain Egron « Alors qu’avant on passait notre temps à être en désaccord on s’est désormais trouvé une passion commune et surtout on est aujourd’hui sur un même pied d’égalité. On avance ensemble, en cohésion, et plus en confrontation. » Nicolas Egron « Ce mode de culture permet de retrouver les fondamentaux du métier d'agriculteur qui sont l'agronomie et la connaissance du sol, de la faune et de la flore. Cette vision permet de réduire notre empreinte environnementale et, voir mes parcelles qui renaissent, ça me réjouit. »

HISTORIQUE

leafPerspectives

La finalité sur l’exploitation est d’arriver à implanter des couverts permanents de type trèfle ou luzerne dans lesquels ils y sèmeraient directement leurs cultures. L’objectif est ambitieux mais n’ébranle en rien la motivation de l’un comme de l’autre. En attendant des couverts végétaux sont mis en place pour toutes les intercultures (mis à part entre une orge et un colza) avec un mélange d’espèces de type biomax (féverole, avoin, vesce, trègfle, raids, moutarde, navette, colza). L’intérêt est d’assurer une bonne production de biomasse et une préparation du sol optimale

leafLeviers

L’optimisme

leafConseils

S’entourer de personnes qui sont dans la même démarche.

leafDifficultés actuelles

Le regard des voisins, l’aspect des cultures, la rentabilité économique au début.