Ferme Michel et Antoine Laffayas

Elevage et polyculture en semis direct, l'aboutissement suite à un constat

Personnes

2,5 UTH
(personnes)

surface

62 ha
(surface exploitable)

FILIÈRE

Grandes cultures

Grandes cultures

i

Ferme Michel et Antoine Laffayas

24350 Grand-Brassac, Dordogne FRANCE

Présentation de la ferme

Méthodes de fertilisation et travail du sol

Il n'y a pas de rotation type : la règle est l'opportunisme. En 2016, la grêle avait mis la moitié de la féverole par terre. Celle-ci a été laissée sur place et du triticale a été semé dedans, ce qui a permis de faire un mélange sans tri nécessaire pour l’alimentation animale. Dès que possible des couverts sont implantés avec un maximum de légumineuses pour leur restitution d'azote et leur impact sur l'activité biologique. Les couverts sont implantés en semis direct et détruits au rouleau + glyphosate à 1L.

Parc matériel

En propriété : Tracteurs (2), Matériel de fenaison, Épandeur à engrais, Pulvérisateur En CUMA : Semoir à maïs, Épandeur à fumier, Rouleau, Broyeur En prestation de service : Semoir pour semis direct, Batteuse

Icône ressource eau

Ressource en eau

Zone vulnérable et sécheresse estivale : 40 jours / an (90 jours en 2016)

Icône ressource eau

Sol

Sol : alluvions / argilocalcaire

Pluviométrie

Pluviométrie : 900 mm

Climat

Océanique

Quote

Témoignage

Motivation,objectif et pratiques innovantes

En 1999, l'élevage me prenait tellement de temps que je n'avais pas pu labourer une de mes parcelles. Je me suis aperçu qu'elle avait mieux fonctionné que les autres, alors depuis je n'ai plus labouré mes terres. Depuis, toutes les opérations culturales visent à obtenir un sol vivant et portant, la diminution du temps de travail fait également partie des démarches. Pour Antoine, le neveu de Michel récemment installé, il n’a pas eu de comparaison entre le semis direct et l’implantation de couverts et ce qui se faisait avant. Cependant il est aujourd’hui convaincu de l’efficacité de ces techniques. Pour lui, elles représentent moins de temps de travail et moins de recours aux intrants. Il observe également qu’en cas de précipitations importantes, les parcelles ne sont pas sujettes aux départs de terre. L’objectif à atteindre est de ne plus apporter de fertilisation ou de traitements, de se détacher au maximum de la mécanisation. Il reste encore beaucoup de choses à expérimenter au niveau des couverts végétaux. Témoignages : « Je suis parti du simple constat qu'une parcelle que je n'avais pas pu labourer, faute de temps, c'était mieux comportée que les autres. Dès la campagne suivante je n'ai plus labouré mes terres. Globalement je n'ai pas eu de pertes de rendement et le travail était facilité alors j'ai continué dans cette voie. Lors des chantiers d’ensilage de maïs je voyais bien que quelque chose n'allait pas : les sols étaient tassés et restaient nus, c'est là que j'ai découvert les couverts végétaux et leurs intérêts évidents.»

HISTORIQUE

leafPerspectives

leafLeviers

Le semis en prestation de service.

leafConseils

S'entourer de personnes qui sont dans la même démarche.

leafDifficultés actuelles

L’investissement pour le semoir direct.