Témoignage

Motivation,objectif et pratiques innovantes

Démarche : C’est le collectif qui fait avancer l’exploitant ; c’est mis en place dans le cadre du VIVEA et d’un GIEE un programme de formation faisant appel à des Experts F. THOMAS, C. SHREIBER, F. HRISSOU, JP. DAOUZE et un système de suivi « tour de plaine » avec 5 journées sur le terrain. Les priorités de l’exploitant. Suite à mise en place du pâturage tournant à la culture de la luzerne Laurent a eu pour priorité de réduire au maximum la dépendance au soja. Cela s’est traduit par un changement de la ration de base, avec l’introduction de la culture de protéagineux sous forme de méteils ensilage et grain et féverole en pur. La contrainte du temps de travail, le coût de la mise en place, l’enjeu agronomique des sols ont orienté le choix de l’exploitant vers une couverture permanente des sols et l’utilisation du SD pour les cultures été et automne, avec une certaine réussite. "Depuis mon installation la maitrise des charges est ma priorité. Après la mise en place du pâturage tournant qui a généré une diminution significative du coût alimentaire, j’ai recherché à améliorer l’autonomie protéique de l’exploitation. A cette fin, j’ai implanté des prairies temporaires avec une forte base de luzerne. La surface facilement mécanisable autour du logement des vaches laitières étant limitée j’ai opté pour l’utilisation du SD afin de remplacer des PP en PT en passant par une année de céréales à paille. Une série de formations et de visites m’ont permis de découvrir d’autres sources de protéines que sont les méteils grain et ensilage. A ce jour, je maitrise au mieux le coût alimentaire en étant plus indépendant du marché des protéines. SD et couverts végétaux sont 100% utilisés pour les semis d’été et d’automne, par contre (en sol argilo 40 % limoneux 30%) les semis de printemps en SD restent compliqués à gérer.