Présentation de la ferme
Méthodes de fertilisation et travail du sol
Le passage à l’agriculture biologique et au non labour s’est fait simultanément sur l’exploitation suite au visionnage d’une conférence de Claude bourguignon (en 2010) qui a fait écho chez Emmanuel Roux. Cela a conforté son intuition d’une cohérence entre l’agriculture biologique, la vie du sol et l’importance de la matière organique qu’on peut apporter. Après quelques années de tests et de TCS, l’ensemble des surfaces est maintenant semé ou sursemé en direct grâce à l’achat en CUMA d’un semoir Aurensan. La féverole est la principale légumineuse implantée en couvert depuis 15 ans (grosses graines faciles à implanter, capacité à fixer l’azote…). Les couverts d’été vont être testés en mélange féverole + tournesol + moutarde. Les méteils (avoine, féverole, pois, blé) sont également implantés en hiver et son moissonnés ou ensilés selon le salissement, comme pour la féverole.
Parc matériel
2 tracteurs Tout le reste en CUMA, dont semoir direct Aurensan
Alimentation des animaux
60
La conversion à l’agriculture biologique répondait à plusieurs objectifs : maintenir un élevage avec des quotas faibles, réduire les charges, supprimer les anitbiotiques pour passer en homéopathie. Les pratiques ont donc radicalement changé. Le maïs a été remplacé par du sorgho sucrier, le soja en méteils et féveroles, les antibiotiques par l’homéopathie. Aujourd’hui, les membres du GAEC vivent décemment de leur activité avec une production de 300 000L pour 60 vaches.