Présentation de la ferme
Méthodes de fertilisation et travail du sol
Un maximum d’autonomie alimentaire pour un minimum de travail : Sur la ferme, l’objectif est d’alimenter au maximum le troupeau sans pour autant se charger trop en travaux saisonniers. Par exemple, le foin est acheté à des voisins en bottes car ce n’est pas plus cher (économie de matériel et main d’œuvre), et cela évite les pics de travaux au printemps. Le troupeau doit pouvoir profiter au maximum du pâturage, donc l’agro-foresterie a vite été une évidence pour produire plus de biomasse tout au long de l’année en limitant les effets négatifs des excès climatiques (sècheresse, pluies intenses). La prairie, une couverture permanente pour protéger les sols : L’exploitation est située au cœur de la forêt de Liorac, sur des terres argilo-sableuses non irriguées avec des potentiels très variables. Depuis 2007 l’exploitation était en TCS, et avait maintenu la culture du Maïs. Cependant, les aléas climatiques des dernières années ont convaincu Hugues d’arrêter cette culture ainsi que les cultures annuelles de vente. La prairie est finalement la meilleure valorisation possible de ces terres à faible potentiel. Il teste aujourd’hui des associations de variétés fourragères en prairies : chicorée et plantain pour résister à la sècheresse, légumineuses dans les prairies en mélange pour les apports de protéines digestes pour les brebis : trèfle blanc, lotier, sainfoin.
Parc matériel
1 Cover crop 1 Herse 1 Vibroculteur
Alimentation des animaux
160 eqUGB : Ovins viande
Haies et arbres présents
L’agroforesterie, un projet sur le long terme : Depuis 2007, les exploitants ont démarré la plantation de noyers, à raison de 3 à 4 ha par an. Comme l’exploitation est entourée de forêts (châtaigniers, chênes,…), la biodiversité n’est pas un facteur limitant. Les noyers sont plantés avec une densité de 50 arbres par hectare, sur un total de 30 ha à ce jour. Le choix des parcelles s’est fait en fonction du pH (= 6,5), et sur les prairies pâturées en priorité.